Qu'Essen a, tu as
Whatever will be, will be...

Et oui, après la semaine de désertion (la mienne), vient la semaine de mort à l’hameçon. L’appât étant les piles monumentales de nouveautés que les traîtres Ludochons Essenistes nous ramènent. Certains demanderont s'il vaut mieux être traître, ou simplement trop occupé à être confortablement installé dans son lit plutôt que de venir aux Ludochons ? Car il l’avoue, votre correspondant anglais abandonna ses camarades adorés Ludochons la semaine dernière, non pas pour Essen, mais pour des recherches plus calmes et cinéphiliques. Mais de retour il est! Et quelle soirée!

Commençons par une minute de silence. Une pratique internationale pour payer nos respects envers les défunts. Je propose ici que tous ensemble nous lisions les billets de vos Ludochons favoris en respectant une minute de silence (facile avec les billets trop sérieux et toujours pertinents d'Olivier) pour tous ces Meeple que nous massacrons. Ce soir spécifiquement, je voudrais faire la lumière sur le drame des dizaines, voir centaines, de Meeple malades, appelons les les Meledle, assassinés pour des poursuites illégales dans un hôpital Ludochon. Je dis Ludochon ? Que nenni! Ludochonne!

La doctoresse machiavélique n'est autre que la sournoise Magalie! Alors donc mes chères lecteurs et lectrices, une minute de silence pour ces pauvres Meledle...

Maintenant parlons de châteaux. Oui Suzel, châteaux. Si "Between two CASTLES, of mad king Ludwig" avait été appelé "Between two PALACES, of mad king Ludwig" alors oui, je dirais aussi palais. Bref, parlons châteaux.

Between two castles of mad king Ludwig Between two castles of mad king Ludwig - Entre deux châteaux ou entre deux pays...

Ce soir ne fut pas ma première soirée à construire des châteaux avec des compagnons architectes Ludochons. Mais ce soir j'en construisit deux d'un coup! Le jeu en lui même est d'une simplicité adorable, mais d'une profondeur tout aussi agréable. Le but est de construire deux "ne sont pas des palais". L'on fait ceci en partenariat avec nos voisins de droite et de gauche (mes voisins architectes étant des vétérans du jeu et des hommes sages et forts intelligents (ils portent la barbe c'est logique) j'étais entre bonne main). Les châteaux se construisent deux pièces par deux pièces, représentées par des tuiles, grâce à des séries de "draft". Au bout de deux rounds, ou deux séries de drafting, le jeu se termine, et le meilleur château le plus mauvais gagne la partie! Nul est il utile de vous dire quand terme de meilleur médiocrité c'est bien évidemment moi qui sortit vainqueur!

Pour en finir, je prendrais bien une autre minute de silence... Cette fois pour sourire à la mémoire d'une excellente soirée Ludochonne. Ce n'est pas un hasard, une soirée Ludochonne est par définition une bonne soirée, alors quand en plus on y ajoute des amis perdus depuis une semaine dans un pays lointain et des jeux encore jamais vus... L'ambiance explose.


The future's not ours to see,
But at the Ludochons I will be!

Note de l'admin. : pour ceux qui ont raté la référence musicale, c'est ici