25 juin 2015 - l'impossible terra incognita
Par Cheesegeek le vendredi, juin 26 2015, 07:04 - Comptes-rendus - Lien permanent
Les plus chenus d'entre nous se souviennent d'une époque, où l'internet (à venir) et des programmes télévisions (peu abondants) laissaient une large place, pour ce qui était de l'imaginaire et de la découverte du monde, aux récits de voyage.
Le jeune homme, ou la jeune fille, que nous étions, découvrait le monde via des récits de voyage plus ou moins fantaisistes, souvent dotés de morales édifiantes mais... tout à fait "rassurantes".
Marco Polo - Il ne suffit pas d'être un comptable pour être un explorateur
Qui n'a pas lu Michel Strogoff, ou l'un des nombreux récits de Jules Verne ? Et comment ne pas songer aussi à Fenimore Cooper, Mark Twain, Croc-blanc, ou Swift, et pourquoi pas, même si sa lecture se révèle un peu daté aujourd'hui, à un Moby Dick ? Et que n'avons nous mentionné L'Île au trésor, Capitaine courageux ....
Mais voilà, la terra incognita se réduit, et avec notre fâcheuse habitude à vouloir faire de la télé réalité même dans les coins les plus perdus du globe, ou à y installer un oléoduc, une autoroute, ou un centre de loisirs, il devient compliqué d'entamer un voyage loin des sentiers battus...
Heureusement, le monde du jeu permet encore ce genre de détours en des terres oubliées. Ainsi certains ludochons hier, se sont mis dans les pas de Marco Polo et de son livre des merveilles, pour parcourir la route de la soie et des épices.
D'autres ont tenté de passer le fameux pot au noir pour rallier l'Amérique du sud sur les traces de l'aéropostale (Nous avions oublié de citer Saint-Exupéry). Certains se sont perdus sur les ponts de Venise ou sur la place San Marco à une époque où les paquebots géants, qui n'étaient pas encore des tristes baleines impudiques, ne s'y échouaient pas mollement...
D'autres ont préféré l'imaginaire du roi fou et de ses châteaux autrichiens (Castles of mad king Ludwig), le volcanisme de Taluva ou descendre le strip de Las Vegas avec ses brillants, quoique fallacieux, néons... Et tout cela a deux pas de Bourgoin-Jallieu !
L'aéropostale - Conquérir le ciel ! Rien que cela !
Bref, hier chez les ludochons, on pouvait voyager à peu de frais, sauf peut-être avec Patricius dont l'austérité poussait un peu moins à la rêverie...
Les jeux
- L'Aéropostale (Michel Pinon, Olivier Chanry chez Asyncron)
- Castles of Mad King Ludwig (Ted Alspach chez Bézier Games)
- Las Vegas (Rüdiger Dorn chez Oya)
- San Marco (A.Weissblum & A. R. Moon chez Ravensburger)
- Taluva (M.-A. Casasola Merkle chez Ferti)
- Les Voyages de Marco Polo (Simone Luciani et Daniele Tascini chez Filosofia)
- Patricius (Ancien jeu disponible ici)
San Marco - à Venise, il faut être partageur...
: Les joueurs
- Raphaël, Suzel, Vincent (Possom) et Yoann avec Marco Polo
- Alain, Guillaume, Olivier, et Zaggus entre souterrains et jardins
- Frédéric, Vincent (Bibou le coyote), Manu et fils à Venise
- Christophe, Davy, Jean-Michel, Michaël et Vincent (TchO) en avion
Commentaires
Castles of Mad King Ludwig - 6ème partie pour moi... Je crois que j'aime vraiment bien !
Taluva - prétendument pour faire plaisir à Frédéric mais juste parce que c'est un très bon jeu.
Las Vegas - par ce que je tente de réhabiliter ce petit jeu. ;-)
Castle of mad king Ludwig: c'est frais et toujours aussi prenant (on s'amuse comme un fou à connecter ses pièces entre elles, parfois un peu n'importe comment ^_^). Mais ce n'est vraiment pas maîtrisable et surtout on n'est pas libre au départ et durant le jeu de jouer comme on le veut: en dehors des objectifs secrets et communs, point de salut. Et moi les jeux qui dirigent trop les joueurs...
Marco Polo c'est bien. Mais ça manque de développement pour moi. En effet, j'ai du mal avec les jeux dans lesquelles tes actions de fin de partie ne sont pas plus puissante que tes actions de début de partie. J'aurai aimé un peu plus de 'développement'. J'ai clairement envie d'y rejouer tant les possibilités semblent nombreuses.
Patricius j'aime bien aussi, mes compères n'ont pas autant apprécié j'ai l'impression. J'avais découvert ce jeu suisse auto-édité à Etourvy et je l'avais commandé dans la foulé.
Castles of Mad King Ludwig : 2e partie, c'est vraiment très plaisant, j'ai du mal à comprendre pourquoi Susu ne joue jamais à ce jeu. J'ai hâte d'en faire une nouvelle.
Taluva : 2e partie aussi, mais la précédente était il y a plusieurs années. Toujours le même avis, c'est rapide et plaisant. Il semblerait qu'en poussant le nombre de parties on puisse développer quelques stratégies qui, on l'a vu hier, paient.
Las Vegas : 2e partie aussi, c'est fou ! Je n'avais pas apprécié ma 1ère partie (manque de bol ou autre, je ne m'en souviens plus). La 2ème était finalement intéressante. On s'est bien battu avec Olivier et Alain en a profiter pour être bon 1er.
Aéropostale : Après quelques explications (un peu longues [mais nécessaire] il faut bien le dire), nous sommes montés dans nos avions pour franchir montagnes et océan. Après un 2 tours un peu "difficiles", le jeu se montre très fluide et les objectifs pour marquer des ailes (points) sautent alors aux yeux.
D'ailleurs, un bon coup réalisé juste avant Davy me permet de rafler la partie, entaché de quelques incompréhensions de joueurs, surement inattentifs durant les explications.
Un bon jeu à refaire tant que les règles sont fraiches !!
San Marco : Je n'y avais pas joué depuis fort longtemps, et je suis bien content d'avoir trouvé des joueurs ce soir. Les règles sont très simples, mais le mécanisme de donneur / receveur rend le jeu extrêmement tendu. Je gagne sur le décompte final grâce à un coup de pouce de Manu :-)
Taluva : Prétendument pour faire plaisir à Olivier mais juste parce que c'est un très bon jeu.