ESSEN SPIEL 2023
Par Suzel le mercredi, octobre 11 2023, 23:00 - Manifestations ludiques - Lien permanent
La première partie de nos aventures à Essen...
Comme chaque année une délégation de Ludochons a migré en Allemagne pour participer au Spiel à Essen du 5 au 8 octobre. Cette année le salon a accueilli 193 000 visiteurs sur les 4 jours, une surface de 62500 m² et plus de 1700 nouveautés à découvrir.... un beau programme !
Arrivés dès mercredi après midi, nous avons pu déambuler dans le salon en préparation.
Contents d'être arrivés !
Certains stands sont en place alors que d'autres sont en pleine installation...
C'est l'occasion de croiser des têtes connues, de flâner, de papoter et de découvrir la mise en avant de nos chouchous et nos premiers coups de cœur.
Une belle mise en avant d'Archeologic chez Ludonautes
...et d'Humanity chez Bombyx
C'est la famille Levet toute entière prend d'assaut la gamme logique chez Djeco...
Le premier achat du salon.
JEUDI
Dès 9h30, la queue pour rentrer sur le salon est impressionnante.
Comme il y a 2 ans, Camille et moi avons démarré le salon sur le stand de Looping Games pour découvrir 1902 Méliès (Eloi Pujadas, Ferran Renalias ; illustré par Pedro Soto chez Looping Games), une excellente découverte, le jeu porte sur Georges Méliès et son film Le Voyage dans la Lune, sorti en 1902. Le thème est étonnamment bien rendu, il faut filmer des scènes en veillant à avoir le décor adapté, les meilleurs costumes, puis monter des séquences, le tout en glanant des points de victoire. Looping Games réussi une nouvelle fois à faire tenir dans une petite boite un grand jeu. Chacun est reparti avec un exemplaire dédicacé.
De balades en détours, nos pas nous amènent naturellement sur le stand de notre chouchou Castles of Mad King Ludwig, on regarde l'extension et on essaye sa version 'flip and write' : Blueprints of Mad King Ludwig (Ted Alspach ; illustré par Roland MacDonald chez Bézier Games). Après un effet wahou le soufflet retombe un peu parce que la manipulation est un peu fastidieuse, le rendu pas terrible et qu'on retrouve trop peu les sensations du jeu d'origine.
Je termine la journée avec Michaël autour d'une table de Zhanguo: The First Empire (Marco Canetta, Stefania Niccolini ; illustré par Ulric Maes, David Sitbon chez Sorry We Are French). L'éditeur proposait de réserver des tables sur son site, une excellente idée ! Nous voila donc transportés en -221 pour unifier ce qui va devenir la Chine. Dans ce jeu riche mêlant programmation et opportunisme, on jouera 6 cartes par tour, chacune permettant d'améliorer nos actions ou de réaliser ces actions. Un subtil équilibre entre les cartes permettant de bloquer les améliorations des autres joueurs..... nous avons pris une déculottée dans les règles de l'art.
VENDREDI
Une fan de Terra Mystica ne pouvait pas passer à coté d'Age of Innovation (Helge Ostertag, illustré par Álvaro Calvo Escudero, Lukas Siegmon chez Feuerland Spiele), c'est donc sur cette table que je démarre le vendredi. La promesse est tenue : un Terra Mystica plus complexe. Les différences notables : une ressource supplémentaire : le livre qui permet notamment d'accéder aux innovations (il y a une certaine logique...), les pouvoirs des forteresses ne sont plus liés aux plateaux mais choisis quand le bâtiment est construit. Comme souvent sur le salon pour les gros jeux nous n'avons pas terminé la partie, les sensations étaient bonnes, au final j'aime tellement Terra Mystica que je crois préférer l'original. Si j'ai vu l'intérêt de sa version simplifiée l'année dernière (Terra Nova) qui peut permettre l'accès simplifié à toutes mécaniques, je suis moins emballée par la version ++ je préfère découvrir autre chose, mais le jeu a beaucoup d'atouts, les illustrations sont notamment beaucoup plus agréables.
On s'installe ensuite chez l'éditeur DEVIR pour The White Castle (Isra C., Shei S. illustré par Joan Guardiet chez Devir) qui fait le buzz sur le salon. J'ai beaucoup de mal à rentrer dans la partie (le bruit? la fatigue qui s'installe ? les explications?) bref j'ai bien senti les combinaisons possibles j'ai eu du mal les mettre en place, JE REVIENDRAI !
Après une exploration des halls, la journée se termine en jouant à Printing Press (Przemek Wojtkowiak, Łukasz Woźniak ; illustré par Rafał Szłapa chez Granna) le petit frère de Gutenberg sorti en 2021 chez le même éditeur. L'adaptation est plutôt réussie, on garde la thème, quelques mécaniques pour un jeu plus efficace et plus court.