4 novembre 2010 - 3, 7, 1655 le compte est bon...
Par Cheesegeek le jeudi, novembre 4 2010, 16:48 - Comptes-rendus - Lien permanent
On continue à explorer les malles qui sont revenues d'Essen.... (Dont certaines datent de 2009)! Donc à Bourgoin-Jallieu nous avions chez les ludochons et dans les jeux de société:
Présents: Alain, Céline, David, Davy, Jérome, Olivier, Stéphane (l'aff), Suzel, Vincent (Possom), Yoann
Jeux:
- 7
- Troyes
- 1655 -Habemus papam
- Cubiko (Edit : comment ai-je pu l'oublier!)
Commentaires
Alors pour 7 je suis...sceptique, j'ai passé un bon moment à cette table quand même....et puis c'est rigolo de changer de camp et de passer contre les autres hein Davy??? peut être il faudrait rejouer à 4, peut être il faudrait tout simplement passer à autre chose...sauf pour ceux qui sont vraiment fan des illustrations
et t'as oublié CUBIKO ....
Etaient présents à notre table de 4 Céline, Olivier, Jérôme et moi. Nous avons débuté par une partie de Troyes. Malgré le naufrage de la partie de la semaine précédente, nous en avions assez entrevu pour penser que ce jeu méritait tout de même qu'on s'y penche un peu mieux. La preuve que ce jeu ne nous avait pas laissé indifférents, toute la semaine nous avons échangé des emails afin de donner les détails sur les erreurs que nous avions faites la semaine précédente. En tout cas cette fois ci nous étions prêts, 4 personnes ayants relus les règles parées à en découdre avec ce jeu… Les petits cubes en frémissaient de terreur… Nous avions raison, ce jeu est bon ! Le principe des lots de dés, que l’on peut même acheter à son adversaire, est tout à fait original et surtout la manière de les utiliser est vraiment excellente. Il fait partie de ces jeux dans lesquels on lance des dés à tour de bras et dans lesquels le hasard ne se fait pourtant pas sentir. Sur les forums Tric Trac le buzz est en train de se faire et certains n’hésite pas à le classer dans le rang des Caylus et compagnie. C’est peut-être un peu tôt de le classer à un tel rang mais il est vrai que nous avons là un jeu qui n’est pas prêt de prendre la poussière. Pour en revenir à notre partie les scores ont été très serrés, chacun prenant des orientations stratégiques complètements différentes, ce qui encore une fois un très bon point pour ce jeu. Je crois que les scores étaient de 29 pour Céline, 33 pour moi, 34 pour Olivier et 35 pour Jérôme. De mon côté je pense avoir perdu sur le fait d’avoir passé deux ou trois tour à ne pas être suffisamment bien placé sur les bâtiments, m’obligeant à acheter les dés des autres, ce qui fait que j’ai passé un long moment sans faire de gros coups. Car il faut savoir que dans ce jeu, quand on arrive à réaliser un petit combo entre plusieurs cartes actions ont peut vraiment faire des coups impressionnants, et c’est un des gros plus de ce jeu, quel fierté de réaliser un coup qui nous fait gagner 12 points d’influence, 20 pièces, ou encore 5 ou 6 points de victoire ! Et cela nous est tous arriver à un moment du jeu. Ce jeu est quand même très opportuniste, il est difficile de réussir à tout prévoir. Il faut à tout moment essayer de s’adapter et faire au mieux avec les dés qu’il nous reste, cela donne des tours plus ou moins long car il faut tout de même une bonne dose de réflexion avant d’être sûre de jouer le meilleur coup. Peut-être qu’avec plus de parties au compteur il sera possible de plus développer une stratégie sur le long terme.
Après cet excellent moment, nos voisins n’ayant pas finis leur jeu étrange à base de carte avec des femmes à moitié nues, nous avons décidé de nous lancer dans une partie de 1655 – Habemus Papam, un jeu d’enchère sur le thème de la mort du pape qui avait en son temps (c'est à dire il y à deux semaines) créé un mini buzz à Essen ! Nous représentons tous des cardinaux qui vont être enfermés afin d’user de leur influence pour être élu comme nouveau pape. Ce jeu se déroule en plus ou moins 19 rounds. A chaque round on dévoile 3 nouvelles cartes et chacun va devoir miser de 0 à 3 diamants pour avoir la possibilité de choisir une carte. Le choix des cartes se déroulant dans l’ordre de la meilleure enchère à la plus petite, la quantité de diamants primant sur la qualité de ceux-ci. Au fil du jeu chacun va récupérer des cartes représentants des votes de cardinaux, des actions permettant d’améliorer de futures enchères ou alors de cartes permettant de faire des combos avec d’autres cartes. A l’issu de cette partie et de la carte fumée blanche, le pape fut élu en la personne de … Céline. Notons tout de même que dans ce jeu la carte premier joueur s’appelle la carte Camerlengo, il est d’utilité publique de préciser que selon Olivier, le camerlingue de la Sainte Église romaine est le cardinal placé à la tête de la Chambre apostolique, service de la Curie romaine chargé des biens temporels du Saint-Siège pendant la période Sede Vacante du pouvoir pontifical, conformément aux dispositions de la Constitution apostolique Universi dominici gregis sur la vacance du siège apostolique et l'élection du Pontife romain. C'est un peu comme à Troyes et ses règles alambiquées, si on a pas compris ça on risque pas d'apprécier ce jeu à sa juste valeur...
Amen…
7 (Seven), à 6 joueurs
L'innommé, Prince des Ténèbres, a été impitoyable avec nos héros : il a détruit tous leurs bâtiments, massacré leurs compagnons, brisé leurs précieuses fioles d'élixirs, volé tout leur or. Il a ruiné leur renommée et les a conduit sur la route du péché. Suprême déshonneur, nos héros n'ont pas fermé un seul des 7 portails qui auraient permis de mettre fin aux abominations du Prince des Ténèbres...
Cela dit, très bonne ambiance autour de ce jeu débridé, bénéficiant d'un très beau matériel, d'un thème très immersif, mais souffrant de règles un peu élastiques : 12 possibilités d'action différentes, la possibilité de passer plusieurs fois et de rejouer ensuite, des règles optionnelles sur la corruption, permettant à trop de joueurs de passer du côté obscur (surtout quand la victoire d’un des joueurs est inéluctable) et enlevant toute chance de victoire contre les ténèbres. Ce jeu a également le défaut (en est-ce un ?) des jeux du même type (Talisman, Runebound) avec un développement exponentiel des possessions du joueur qui démarre bien sa partie, et un ou deux joueurs à la traîne parce qu’ils ont mal choisi leurs premières actions ou que la malchance s’acharne sur eux.
Un jeu pas parfait donc. Selon moi, il devient plus jouable à 3 ou 4 joueurs, en ignorant les règles optionnelles sur la corruption.
Pour Troyes après une partie "un peu" foirée la semaine dernière, le jeu s'est vraiment révélé cette semaine... C'est bien, tendu, avec pas mal de petites possibilités et la surveillance des adversaires pour connaître leurs cartes est surement décisive...
Seule remarque, si c'est un jeu où on doit savoir pourquoi on a perdu, je ne suis pas sûr que l'on sache toujours exactement pourquoi on gagne...
Pour Habemus Papam, c'est un jeu d'enchères donc théoriquement dans mon orbe mais je me demande si les innombrables possibilités, de marquer des points, de nuire à l'ennemi, de combiner des cartes ne nuisent pas à l'équilibre et à la fluidité... Assez bon cependant pour avoir envie d'explorer cela.