vendredi, décembre 31 2021

30 décembre 2021 - Jusqu'au bout....

Se réunir le 30 décembre alors que la plupart des gens se reconfinent d'eux-mêmes en attendant le réveillon, voilà qui pourrait étonner... Mais le ludochon est comme cela, pas du tout jusqu'au boutiste, mais joueur avide et toujours demandeur, plutôt prompt à couvrir son visage et à se tartiner généreusement les mains des gels les plus alcooliques, pour pouvoir continuer à pousser des meeples tranquillement.

Ankh, déc. 2021 Ankh - On ne sait pas trop pourquoi mais, pour quatre ludochons, l'année se termine avec une touche de scepticisme....

Nous étions donc encore douze en cette veille de réveillon et de nouvelle année, à parcourir des chemins ludiques... Notons cependant que nous avions tous choisi des jeux qui nous portaient loin de notre quotidien, en nous poussant dans l'imaginaire égyptien (Ankh), l'uchronie guerrière (Scythe) et la science-fiction baroque (Dune).

Scythe, déc. 2021 Scythe - Retour d'un des grands succès du monde d'avant !

Et puisqu'il faut aller tartiner les toasts, nous vous laissons composer vous-même le compte-rendu de cette séance !

Les jeux

  • Ankh: Gods of Egypt (N. Fructus, T. Masson & Adrian Smith chez Asmodée).
  • Scythe (Jamey Stegmaier chez Ghenos games).
  • Dune: Imperium (Paul Dennen chez Dire Wolf Digital).
  • Hit! (Reiner Knizia chez Pixie Games).

Les joueurs

  • Bertrand, Cédric, Guillaume et Suzel.
  • Franck, Manu, Michaël, et Rémi
  • Eric, Michaël II, Olivier, et Philippe


Dune, déc. 2021 Dune - dernier grand combat avant que les deux figurants disparaissent de la liste des prétendants !

mercredi, septembre 18 2019

19 septembre 2019 - Rien de personnel !

Le site des ludochons est dans sa rédaction, un site "à l'ancienne" (appellation curieuse pour une activité qui a moins d'une génération), rédigé au fil de l'eau et à la main, (ou plutôt avec les pieds préciseront certains) et, malgré cet amateurisme foutraque, certains affirment encore prendre quelques plaisirs à nous lire (tous les goûts sont dans la nature, et cela nous arrange bien!).

Ce qui nous amène (le mode de fabrication plutôt que notre habilité podale) à vous poser une question qui turlupine votre logorrhéique rédacteur : depuis combien de temps n'êtes-vous pas passé sur un site "perso" ?

Pappy Winchester, sept. 2019 Pappy Winchester - Une époque où site perso. signifiait lopin de terre et armes à feux...

Oui, rappelons, aux plus anciens, cette époque "bénie" ou sur Lycos, Altavista, Yahoo, ou autres, ils ne trouvaient (absolument) jamais ce qu'ils voulaient mais où ils finissaient, rêveurs, sur des sites improbables où un quidam quelconque affichait avec émotion sa passion pour les démonte-pneus publicitaires ou sa collection de sculpture en chewing gums (Ne vous demandez pas si cela existe).
Les plus chenus des ludochons étaient déjà là (et je suis sûr qu'ils ont même commis quelques sites bien honteux à l'époque) et tous pouvaient s'étonner, de semaine en semaine, devant la créativité des meilleurs, du design improbable mais heureux de nombreux sites, et du mauvais goût, assez sûr ,d'un nombre plus grand encore...

Le défaut de ce souvenir, c'est qu'il ne tient pas compte du fait, qu'entre temps, les sites perso sont morts...
Je vous entends déjà protester mais avouez que ceux-ci deviennent peu nombreux, et que les sites personnels sont souvent devenus des blogs portés par des plates-formes standardisées et des designs de plus en plus communs (oui, nous aussi!), sauf éventuellement pour quelques graphistes en recherche d'emploi. Et aujourd'hui, même les blogs tendent à s'effacer devant les "comptes", les "pages" et autres "chaînes".
Pour être honnête, il y a souvent moins de faute de goût mais nettement moins d'originalité (bon, si on cherche bien, et qu'on dépasse le déferlement de citations de Paolo Coehlo, on peut quand même trouver des sculptures buccales).

Les pionniers, ont souvent été remplacés par des entrepreneurs et même les plus enthousiastes finissent assez rapidement par se concentrer sur la monétisation et le référencement, sûrs qu'il va falloir en passer par là pour durer...
Bref au delà du côté personnel c'est aussi le côté amateur qui tend à disparaître, celui qui était porté par la dualité de ce terme qui signifie à la fois le spécialiste d'un domaine, et le néophyte enthousiaste.

Pire? Les algorithmes de recherche vous assurent aujourd'hui de trouver le site le plus "référent", c'est à dire souvent celui avec le plus de liens entrants ( avec un SEO qui a bien bossé, etc)... Ainsi, si vous cherchez "jeu de société" vous vous apercevrez que les grandes enseignes, trustent les résultats, et si ce n'est pas elle, les grands médias prendront toute la place possible avec des articles parfois très ponctuels et anciens mais qui vu la puissance de feu du dit média passeront avant le petit site perso, parfois plus pertinent...

Certains s'en sortent encore mais il faut bien avouer que tout ceci tant à faire disparaître les sites les plus étonnants au profit de l'écriture "putaclic", des "comparatifs de l'année", ou des "10 raisons de choisir" avec attention sa passoire ("avec des trous" apprendrez-vous, médusé)... Le top du top, pour un site moderne est, semble-t-il, de devenir une institution pouvant se permettre des titres racoleurs ! O' tempora O' Mores !

Terraforming Mars, sept. 2019 Terraforming Mars - Mars, sans Raphaël, est-ce encore Mars ?

Pour le titre racoleur, nous pouvons faire! En revanche, il semblerait que "les ludochons" ,ne soit pas encore une institution reconnue (en dehors d'une petite frange de joueurs berjalliens enthousiastes)... C'est dommage, mais cela nous permet de rester au fond des classements avec tout un tas de sites qui tentent de garder un âme (pour le meilleur ou pour le pire)...

Au fait, bon week-end à tous qu'il soit "ludochon" ou non...

Les jeux

  • Decrypto (T. Dagenais-Lespérance chez le Scorpion masqué)
  • Le grand jeu (R. Knizia chez Origames)
  • Insider (Akihiro Itoh, Daishi Okano, Kwaji et Kito Shinma chez Pixie Games)
  • King of Tokyo (Richard Garfield chez Iello)
  • Korsar (Reiner Knizia chez Asyncron)
  • Pappy Winchester (Jérémy Pinget chez Blue Orange)
  • Scythe (Jamey Stegmaier chez Ghenos games) Mode campagne
  • Splendor (Marc André chez Space cowboys)
  • Terraforming Mars (Jacob Fryxelius chez Fryxgames)
  • Tuki (Grzegorz Rejchtman chez Next moves)


Scythe, sept. 2019 Scythe - Mais que vient faire le grand monolithe noir là dedans ?

Les joueurs

  • Cécile, Cyril (Atom), John et Stéphane 3 avec leurs winchesters!
  • Magali, Olivier, Philippe, Suzel et Vincent (Possom) (le grand jeu de l'insider)
  • Jean-Marc, Manu, Michaël, Noémie, Rémi, et la "nouvelle tête" de Noémie à tokyo
  • Corinne, Davy, Éric, et Patrick sur Mars
  • Bertrand, Bertrand II, Frédéric et Vincent (Bibou) à grands coups de faux!


Le grand jeu, sept. 2019 Le grand jeu - Certes mais pas sûr que nous ayons eu de grands joueurs !

vendredi, mai 3 2019

2 mai 2019 - Ca va hurler !

"Rrraarrwhhgwwr" voilà un cri que nous pourrions pousser aujourd'hui en guise d'hommage à Peter Mayhew, et à son personnage bien connu de géant, mal peigné, porteur d' "écharpe". Écharpe, qui indique clairement qu'il n'est pas un élu français, au cas où vous auriez eu un doute, puisqu'il la porte avec une certaine légèreté sur l'épaule gauche.

Ce cri pourrait être aussi celui de nombreux ludochons lors de leurs aventures hebdomadaires, sachant que l'avantage de ce langage informulé est qu'il est possible de l'interpréter de différentes manières (ce qui pour certains constitue la force de Star wars, puisqu'une bonne partie des dialogues ne sont pas compréhensibles (droïdes, wookies ou autres extra-terrestres,... ) et nous permet d'éviter pas mal de lieux communs), mais revenons maintenant à nos joueurs et à leurs cris... C'est parti

Prenons pour commencer, un imbécile votre serviteur (on n'est jamais mieux servi que par soi-même) qui se trouvait hier invité à une table prestigieuse, constituée de l'intégralité du bureau des ludochons. Pendant que Magali expliquait avec talent, une règle un peu complexe à un Manu déjà rétif dès le "C'est un jeu qui se joue en 6 manches", votre serviteur en signe de respect et de soumission à la hiérarchie, fixait avec l'attention minutieuse des abrutis (de ceux qui voient le doigt plutôt que ce qu'il désigne) le plateau de Gentes. C'est là qu'il découvrit avec surprise le dessin d'un petit cube qu'il n'avait pas noté jusque là.... Osant interrompre Magali, entre deux soupirs de Manu, il sema le trouble sur la signification de celui-ci (le cube pas les soupirs explicites de Manu), et son explication qui semblait absente de la règle.
Pendant que Manu commençait à ronger la table (en signe de contentement sûrement), nous interrogions les champions de la table voisine (nous y reviendrons), et ceux-ci nous rassurèrent, en précisant que ce symbole ne servait qu'à deux joueurs... Et c'est là, mes amis, que l'on fait la différence entre un imbécile votre serviteur et le joueur sagace : votre serviteur est heureux d'avoir résolu cette interrogation, le second en aurait conclu que l' on jouait sur le mauvais côté du plateau...
Note pour les curieux, à quatre, sur le plateau "deux joueurs", Gentes ,c'est assez vigoureux! Les bons joueurs s'en sortent avec talent, les plus modestes peuvent se prendre une belle claque (je vous laisse deviner dans quelle catégorie se situe votre rédacteur)....

Nētā-Tanka Nētā-Tanka - Dans les grands espaces, personne ne vous entendra crier... sauf l'écho !

Revenons à la table voisine.... Le sympathique Cyril voulait essayer Nētā-Tanka, un jeu avec de jolis meeples représentant de fiers indiens, de non moins nobles indiennes, et des champignons.... en forme de disque violet (Visiblement, le designer a eu une petite panne d'inspiration au milieu de la conception du jeu). Cyril a eu la chance de pouvoir le faire essayer à Raphaël, Antonio et Possom....
Grosso modo, cela revient à enfiler son maillot de bains et à proposer une petite partie de pèche à trois grands requins blancs qui viennent de finir leur période de Carême.... Bref, il vaut mieux s'accrocher à ses palmes, pour ne pas développer une conscience de steack tartare et ne pas pousser un cri étranglé (car il est très mauvais de crier dans un tuba)...

Note aux amis du politiquement correct et de la nécessaire défense des requins, ces chroniques légères ne prétendent pas à une quelconque exactitude, et nous savons tous que, même s'ils sont souvent présentés sous un aspect peu flatteur, rien ne nous prouve, au contraire, que les requins respectent bien la période de Carême.

À une autre table, nous notions la poursuite de la campagne de Scythe. Là plusieurs joueurs poussaient (eux aussi) un cri de rage ou de dépit devant la troisième ou quatrième victoire consécutive du redoutable Bertrand... Cette victoire pose cependant une question technique et ludique des plus intéressantes: dans un jeu "Legacy", un des joueurs peut-il finir la campagne avant tous les autres ? Visiblement, la question devrait être résolue rapidement.

L'autre Cyril (Atom), poursuivait ,comme son homonyme, ses expériences portant sur le volume et la surface des jeux. Après le très envahissant Argent The consortium, il essayait le très cubique Black Rose wars ce qui nous amène à nous poser de questions sur ses critères (volumétriques?) de choix des jeux. Ses deux compagnons devant l'étendue du jeu poussèrent quelques "Gwwwrghh" dont je tenterai de trouver la signification plus tard.

Black rose wars Black rose wars - La règle est-elle plus lisible que le plateau ?

Certains enfin, ressortaient Noria, un jeu qui passionnera tous ceux qui ont rêvé d'ouvrir des coffres toute leur jeunesse, comme dans les films, un coup à droite, deux coups à gauche... Bien sûr là, par association d'idées, le cri n'est pas recommandé, de toute façon, tant que l'eau ne coule pas à flot, votre gorge est sèche (Oui je sais le thème de Noria n'est pas les norias...).

Les ludochons sont-ils donc tous condamnés au cri (primal) ou au mutisme? Non, certains joueurs ont préféré jouer, dans le calme et la sérénité, à des valeurs sures des ludochons, on a ainsi vu un Gizmos, Sagrada, ou Les charlatans de Belcastel.

Gizmos Gizmos - Écouter le chant des billes

Les jeux

  • Black Rose Wars (Marco Montanaro chez Ludus Magnus Studio )
  • Gentes Deluxe (Stefan Risthaus chez Spielworxx)
  • Gizmos (Phil Walker-Harding chez Asmodée)
  • Nētā-Tanka (RV Rigal chez La Boite de Jeu)
  • Noria (Sophia Wagner chez Pegasus Spiele)
  • Les charlatans de Belcastel / Die Quacksalber von Quedlinburg (Wolfgang Warsch chez Schmidt Spiele)
  • Res Arcana (Thomas Lehmann chez Sand Castle Games)
  • Sagrada ( Adrian Adamescu, Daryl Andrews chez Floodgate games)
  • Scythe (Jamey Stegmaier chez Ghenos games) Mode campagne


Les joueurs

  • Alain CM, Davy, Guillaume, et Vincent IV
  • Éric, Manu, Magali, et Olivier
  • David, Noémie, et Suzel
  • Cyril (Atom), Philippe, et Renars
  • Bertrand, Bertrand II, Frédéric, et Vincent (Bibou)
  • Antonio, Cyril, Raphaël, et Vincent (Possom)
  • Cécile, Elsa et Stéphane (l'aff)

Noria Noria - Faire tourner les roues (dans un silence religieux à la table)

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