vendredi, juin 10 2022

9 juin 2022 - N'importe qui et n'importe quoi sont sur un plateau...

La semaine dernière, notre super rédacteur en chef nous expliquait avec Brio, un Ludochon de l’ombre de la première heure qui s’est donné pour mission d’aider notre Jedi de la rédaction et sa jeune Padawan (oui, jeune ! qui ose rigoler ?), le concept de la roulette Ludochonne.
Pour certains c’est l’occasion de sortir un nouveau jeu dont ils n’ont pas encore lu les règles, pour d’autres celle de ressortir un vieux jeu poussiéreux qu’ils n’arrivent pas à ressortir lors des soirées jeux habituelles, pour Manu c’est un mix des deux, le vieux jeu sans les règles…. Dans tous les cas, cette pratique a suscité diverses discussions mais a également soulevé quelques questions dans l’esprit (que vous savez déjà quelque peu « habité ») de votre pigiste stagiaire.
Reload, juin 2022 Reload - Un nom qui sonne comme une invitation à y rejouer ?

Tout le monde connait cette fameuse citation (légèrement modifiée) de Pierre Desproges qui dit « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. » (*). L’humour est-il le seul concerné par cette vérité ou bien peut-on l’étendre à l’univers ludique à savoir « On peut jouer à tout mais pas avec n’importe qui. » ? Et si l’on va dans ce sens, ne peut-on pas également aller plus loin et faire la proposition inverse « On peut jouer avec tout le monde mais pas à n’importe quoi. » ? Ce sont ces questions qui nous ont intéressées (oui, nous parlons à la première personne du pluriel, non pas par mégalomanie, quoique peut-être, mais surtout parce que c’est une manière de faire penser qu’une idée ou une théorie est déjà partagée par un certain nombre de personnes et qu’elle n’est donc pas tout à fait stupide ou inintéressante – et puis rappelons-le si nécessaire, mais nous ne sommes pas toute seule dans notre tête.).

Tout d’abord, depuis quand le Ludochon est-il « n’importe qui » ? Il est de notoriété publique que le Ludochon, loin d’être cet individu lambda croisé dans la rue, est un être ludique pure race, au pedigree sans tâche, à l’endurance prouvée par de longs weekends voire semaines de jeux, à l’instinct de chasseur entrainé pour débusquer la moindre pépite dans les plus grands salons, à la tolérance pour son prochain ancrée dans son ADN (après tout on a entre-autre un anglais parmi nous quand même) et compte dans ses rangs certains des plus grands noms de la création et de l’édition de jeux. Donc, déjà, non, le Ludochon n’est pas n’importe qui. Cependant, on ne peut nier que parfois les tables de jeux se ressemblent un peu d’un jeudi à l’autre. Alors qu’elle en est la raison ? On pourrait se dire que les tables sont un repère visuel des dates d’arrivée de chaque membre. En effet, lorsqu’on entre pour la première fois chez les Ludochons, cette foule de talents et de personnalités développées peut être impressionnante (surtout si on croise Possom ou Suzel dès la porte d’entrée) et peut pousser les nouveaux venus à se regrouper autour d’une même table, car « seul on va plus vite, mais à plusieurs on peut en sacrifier un ».

Ces nouveaux venus ayant fait connaissance et ayant du mal à retenir tous les prénoms (pourtant on leur a simplifié la tâche en en multipliant certains) auront peut être tendance à se regrouper automatiquement lors des prochaines séances, la timidité n’aidant pas à s’ouvrir facilement à la nouveauté. On pourrait aussi penser qu’il ne s’agit là que d’une simple habitude prise avec le temps qui nous fait nous tourner vers certains joueurs plus que vers d’autres. N’oublions pas, en effet, que le jeu n’étant qu’un prétexte, on se tourne peut être plus facilement vers les personnes avec qui on a des sujets de discussions communs. Mais n’est-ce pas là une petite erreur de logique ? En effet, à rester avec les mêmes personnes, on passe peut être à côté de conversations passionnantes auxquelles on n’aurait pas imaginé participer. Aussi voici quelques petits conseils touristiques tirés du chapeau :-

  • si vous avez une ou deux minutes, profiter des blagues de Mike Ier
  • si vous voulez des conseils pour réaménager votre cave ou discuter de votre prochaine visite du Portugal, Wilfried sera ravi de vous aider
  • si vous voulez connaitre le nom du plus petit village de Bretagne, asseyez vous à la table d’Eric
  • si vous êtes plus intéressés par les fées et leur habitat naturel, Mickael 2 est votre homme
  • pour une discussion plus actuelle et sérieuse sur la politique, Cyril (Atom) saura vous donner quelques arguments,…



Cette roulette Ludochonne peut donc être considérée comme bienvenue car elle nous offre la possibilité de bousculer nos habitudes, de nous découvrir les uns les autres (enfin au sens figuré) et ainsi de dire que oui, potentiellement, on peut jouer avec n’importe qui…. Quoique…

Root, juin 2022 Root - Devinette : Toutes les extensions ? Version deluxe ? Antonio !

Il ne faut pas sous-estimer cette variable prépondérante qu’est le jeu. En effet, essayez de proposer un coopératif à certaines de vos condisciples et vous risquez d’entendre beaucoup de grognements et gros mots (d’un autre côté, elles râlent et ronchonnent tout le temps, mauvais exemple – nous avons mis la phrase au pluriel pour brouiller les pistes, vous ne savez pas de qui nous parlons comme ça ! mouahaha !). L’argument reste cependant valable.
Si vous proposez un jeu basé sur le hasard et les licornes à des joueurs mathématico-logico-stratégiques comme Davy et Bertrand, non seulement vous allez quand même vous faire pulvériser au score mais en plus ils ne vont pas aimer votre jeux et donc le plaisir de leur soirée en sera diminué....
Et pourtant, comme disait Aznavour, pourtant, certains jeux pourraient nous réserver de jolies surprises si seulement nous leur laissions une chance. Certains estiment que lorsqu’on a qu’une seule soirée dans la semaine pour jouer, on ne veut pas la gâcher en jouant à un jeu qui ne nous plait pas. L’argument est recevable et tout à fait compréhensible, cependant peut-être avons-nous tendance à nous replier sur un certain type de jeux et avons-nous justement besoin de soirée-roulette pour nous ouvrir à d’autres horizons ludiques.

N’importe quoi ou n’importe qui, nous ne savons pas s’il est possible de répondre à ces questions et peut être que la seule réponse possible est « Tout est relatif, cela dépend » : de ce que l’on cherche à travers le jeu, de la compagnie, de l’ambiance générale, de notre humeur,……. Cela dépend finalement de chacun.
En conclusion, chacun fait bien ce qu’il veut, joue à ce qu’il veut, avec qui il veut, ….. tant que je gagne !
Taluva, juin 2022 Taluva - Ce jeu a un sous-texte schumpeterien sur la création destructrice.... Ou pas.

(*) l'autre rédacteur, outre le texte de Desproges, conseille aussi la réponse de Luis Régo.

Les jeux

  • Cascadia (Randy Flynn chez Alderac Entertainment Group)
  • Challengers ( Johannes Krenner, Markus Slawitscheck chez Asmodée)
  • Fantasy Realms (Bruce Glassco chez WizKids)
  • Flamme Rouge (Asger Harding Granerud chez Lautapelit)
  • Reload ( François Rouzé, Jean-Marc Tribet chez Matagot)
  • Medina ( Stefan Dorra chez 999 Games)
  • Root (Cole Wehrle chez Leder games) - version inconnue
  • Les ruines perdues de Narak (Min et Elwen chez Iello) + Extension
  • Taluva (M.-A. Casasola Merkle chez Ferti)
  • It's a Wonderful World (Frédéric Guérard chez La boîte de Jeu)
  • Et un prototype dont on nous dit du bien...

Les joueurs

  • Bertrand, Cécrick, Jori, Magali, Suzel et Vincent (Possom)
  • Michaël, Natacha, Séverine et Vincent (Bibou)
  • David, Frédéric, Olivier, et Philippe
  • Bertrand II, Davy, Franck et Elsa
  • Antonio, Julien et Gian-Maria
  • Eric, Gaëlle, Manu, et Michaël II


Flamme rouge, juin 2022 Flamme rouge - Le jeudi soir, on peut tenter l'échappée !

vendredi, janvier 10 2020

9 janvier 2020 - Typologie du râle

Pour évoquer la vie des ludochons nous n'allons pas, comme pourrait le suggérer le titre, nous intéresser, et les comparer, à des rallidés, bien que les oiseaux soient à la mode dans le monde ludique! Mais nous nous sommes aperçus que le monde des joueurs se divise, en fait, en deux grandes catégories : les râleurs et les non-râleurs....

Et oui, les joueurs ne se répartissent pas entre petits et gros joueurs, joueurs de jeux abstraits ou non, simulationistes intégristes ou fan de narration mais bien comme nous l'avait suggéré notre forum entre les râleurs et les autres.

History of the world, janv. 2020'' History of the world - La vraie histoire a de quoi faire râler... le jeu moins ?''

Notons d'abord que les "autres" sont souvent de très bonne composition et des éléments essentiels de nos clubs de jeu, leur grande placidité en faisant d'ordinaire d'excellents compagnons de jeu. Nous pouvons ainsi citer de nombreuses joueuses à la bonne humeur qui parait ou apparaît inoxydable , ou chez les plus chenus nos Alain qui semblent toujours flegmatiques même lors des parties les plus tendues.
"- C'est vrai qu'il faudrait donner des bons points à l'un et l'autre.
- Oui, mais j'aurais plutôt préféré dire "Alain II"...
- À l'un d'eux, non, il faut dire à l'un, du bien des deux !"
(N'est pas Devos qui veut!)

Mais, il faut bien le dire à côté de ces joyeux drilles qui rendent plaisantes nos soirées, il existe une large famille de râleurs qui curieusement, même s'ils se sont éloignés de équanimité, ne rendent pas moins agréables nos réunions .
Il est donc sûrement temps d'étudier ces étranges râleurs:

  • Le légaliste : ce râleur va chipoter sur chaque point de règle et, pour les plus "féroces", prendre comme un affront personnel le moindre point de règle oublié (vous savez celle dont on se souvient au moment du décompte...). Le légaliste, version dure, semble avoir déserté les ludochons, heureusement pour ces nombreux bénévoles qui tentent, tant bien que mal, de se souvenir de dizaines de règles semaines après semaines et de toutes leurs variantes; mais on aime encore bien s'invectiver avec force, avec des poses de matamore, pour le plus grand plaisir des spectateurs, lorsque une règle oubliée fait son apparition.


  • Le caliméro : pour le caliméro l'univers entier semble s'être ligué contre lui, et il ne comprend vraiment pas pourquoi les autres joueurs ne font rien pour lui faciliter le travail, incroyable, non? Le côté tellement exagéré de ces prétentions spécieuses peut finir par être fascinant pour les autres joueurs. Pour respecter le dessin animé historique, il est préférable que ce rôle soit tenu par une tête d'oeuf.


It's a wonderful world!, janv. 2020 It's a wonderful world! Vite dit, il y a quand même pas mal de râleurs !

  • Le ronchon : le ronchon va moduler des sons étranges tout le long de la partie. Il connaît toutes les variantes possibles du "Ah la la !", du "Ouch!", du "Pfff" qu'il peut jouer sur tous les tons. Il peut intriguer les autres joueurs qui vont chercher à interpréter ses borborygmes pour en déduire sa stratégie, une sorte de jeu de communications qui s'ajoute au jeu classique.


  • Le bougon : le bougon c'est la version plus explosive du ronchon. C'est le capitaine Haddock de la session ludique et on peut regretter que tous les joueurs qui entrent dans cette typologie ne portent pas la barbe (mais on me dit que certains femmes pour des raisons physiologies doivent renoncer à cette pilosité), car le bougon, va souvent commencer à se tordre la barbe et le menton en tout sens comme s'il voulait se déboîter la machoire pour tout d'un coup laisser sortir un flot d'injures d'ordinaire fleuries et souvent assez créatives, permettant de donner à nos outils ludiques les plus courantes (pions, jetons, cartes et autres) des fonctions qu'on ignorait jusque là...


  • Le clabaudeur : pour clabauder il faut râler mais attention à tort et à travers et cela n'est toujours pas si facile. Le grand classique vise à reprocher par exemple à un jeu de gestion son manque d'interaction où à un "can't stop" son côté un peu aléatoire. Mais pour clabauder efficacement, il faut prendre à partie les autres joueurs, et, par exemple, au moment crucial où, un de nos plus fins calculateurs réfléchit finement au placement de sa huitième ressource lors du tour n+3, lui demander très très sérieusement, si possible en rouspétant, s'il ne trouve pas lui aussi qu'il est redoutablement indélicat à un moment où se développe le véganisme et le flexitarisme de représenter la nourriture par des cubes roses....


Expedition to Newdale, janv. 2020 Expedition to Newdale - Si tu ne réfléchis pas tu vas râler...

  • Le maronneur : le maronneur va utiliser les deux sens du terme maronner en exprimant du dépit en grognant indistinctement. Bref le maronneur est le fils improbable du caliméro et du ronchon... D'ordinaire à un moment il va désigner avec une tristesse infinie un point du plateau, tout en lâchant des umf, umf, umf. peu compréhensibles... Le maronneur n'est guère gênant même s'il peut inquiéter ses voisins (c'est peut-être son but secret).


  • Le scientifique : le scientifique part souvent d'une étude précise du jeu, mais il va rapidement vous déborder par des questions qui vous laisseront songeur, par exemple "Pourquoi au troisième tour du jeu, le point de victoire ne vaut plus que l'équivalent de 5 "sous" alors que, jusque là, la progression avait été plus linéaire ? Hein ? Pas normal... Et je ne te parle même pas du ratio entre les ressources"...


  • Le satanas : Seuls les plus chenus se souviennent peut-être de Satanas et Diabolo (" Dastardly and Muttley" pour les plus anglophones) et bien le Satanas a une gestuelle inspirée de ce personnage. À savoir que ses bras se lèvent au ciel avec régularité, que son corps peut se tasser puis rebondir en un instant, le tout pour exprimer sa joie extrême suivie d'un dépit aussi grand. Le satanas a le râle gestuel!



Curieusement les râleurs et les placides semblent vivre dans une sorte de symbiose improbable, du moins chez les ludochons. Pourvu que cela dure...

Les jeux

  • 6 qui prend / 6 nimmt ! (Wolfgang Kramer chez Amigo)
  • Agricola - Expedition to Newdale (Alexander Pfister chez Lookout games)
  • Bubblee Pop (Gregory Oliver, Bankiiiz Editions)
  • Carcassonne (Klaus-Jürgen Wrede chez Hans im Glück)
  • Dominion (D. Vaccarino chez Filosofia)
  • Ganz schön clever (Wolfgang Warsch chez Schmidt)
  • History of the world (Version 2018 - Steve Kendall et Gary Dicken chez Asmodée)
  • It's a Wonderful World (Frédéric Guérard chez La boîte de Jeu)
  • Nocturion (George Skourtis chez Vesuvius Media)
  • Splendor (Marc André chez Space cowboys)
  • Taluva (M.-A. Casasola Merkle chez Ferti) x3
  • Terramara ( Acchittocca, F. Brasini, V. Gigli, S. Luperto, A. Tinto chez Quined game)


Terramara, janv. 2020 Terramara - pas de raison de "râler", c'est un cadeau de Noël

Les joueurs

  • Bertrand II, Guillaume, et Suzel
  • AlainCM, Davy, Éric, Vincent à la barbe fleurie, et Vincent (Possom)
  • Frédéric, Olivier, Philippe et Serge
  • Bertrand, Cécile, Cyril (Atom), et Magali
  • Jean-Marc, Manu, Michaël et Rémi
  • Natacha, Pauline, Sandrine et Stéphane 3
  • Corinne, Patrick et Vincent (Bibou)
  • Elsa et Noémie


Nocturion, janv. 2020 Nocturion - La nuit tous les râleurs sont gris (sauf les dragons).

vendredi, février 23 2018

22 février 2018 - Quand Cannes, cancane !

Cette deuxième semaine de vacances scolaire nuit encore gravement à la fréquentation des ludochons, effet qui se trouve renforcé par l'absence de certains ludochons partis au festival du jeux de Cannes.
Curieusement, ces absences prouvent définitivement, et nous allons le "démontrer", la supériorité de l'activité des ludochons sur toute autre activité imaginable un jeudi soir (si, si!).

En effet, revenons sur ce que représente le festival de Cannes... Cannes, c'est d'abord la Méditerranée et sa plage, c'est une certaine douceur même en ce temps de froid polaire. Si on se concentre un peu plus sur le festival, c'est la possibilité de fréquenter un lieu qui a été foulé par les pieds de nombreuses célébrités du cinéma (qui n'étaient peut être pas tous des pervers), c'est la possibilité de croiser des personnalités du monde ludique (si cela vous intéresse) , de croiser des auteurs de jeux (même si 99% des gens ne comprendront pas qui est avec vous sur votre nouveau selfie), d'essayer des prototypes (y compris de très mauvais), de voir des jeux en exclusivité (avant le pilon) et... de jouer encore et toujours!


1812 1812 - Le lac Érié vaut-il Cannes ?

Qu'offre Bourgoin-Jallieu en comparaison ?
Pour la mer, la Méditerranée il faut admettre qu'avant que ses marées très très peu marquées nous atteignent, nous risquons de rester sur les quais, au sec, encore bien longtemps.
La Maison des Habitants de Champarret qui nous abrite, est peuplée de gens sympathiques mais peu sont connus mondialement dans le domaine du cinéma (mais avantage, on n'y croise pas de pervers de classe mondiale!) et il faut bien avouer que les dalles de sol, vertes, ne sont pas tout-a-fait à la hauteur du tapis rouge cannois. Certains des membres des ludochons peuvent tout à fait prétendre au titre de "personnalité ludique", mais, et c'est dommage pendant le festival, elles sont, elles aussi, à Cannes.... accompagnés des rares auteurs de jeux qui nous fréquentent d'ordinaire !
Avouons donc que nous avons du mal à concurrencer les attraits de Cannes, surtout un jour de février où la température semble peu décidée à franchir la barre du 0°C.


Keyper Keyper - Il y a des nouveaux qui auraient préféré être à Cannes ou n'importe où d'ailleurs !

Bref, il n'y a à la lecture de cette description, aucune raison, pour qu'un ludochon reste dans le Nord-Isère, et il devrait derechef, coiffer son chef de son célèbre couvre-chef, le béret, et filer vers la côte d'Azur de son pas le plus alerte...

Et bien non ! Ils étaient encore près d'une quinzaine à être là de bonne heure et près à en découdre... Comment expliquer cela ? Comme nous avons déjà expliqué souvent à quel point le ludochon est un être d'exception, on ne peut en aucun cas y voir un aveux de faiblesse... Non s'ils se retrouvent ensemble ici, c'est parce qu'on y passe un bon moment....
Sans chicane, on est mieux qu'à Cannes !

Ce message vous était offert par le CAMFR (Club des Activistes pour une Mauvais Foi Radicale)

Mombasa Mombasa - Arcanes, boucanes, chicanes, hurricanes, jerrycans, mais rien sur Cannes

Les jeux

  • 1812 (Beau Beckett, Jeph Stahl, Asyncron)
  • Century : La route des épices ( Emerson Matsuuchi chez Plan B games)
  • Keyper (Richard Breese chez R&D Games)
  • Mombasa (Alexander Pfister chez Gigamic)
  • Taluva (M.-A. Casasola Merkle chez Ferti)
  • Tortuga 1667 (Travis & Holly Hancock chez Façade Games)
  • Tschak ! (Dominique Ehrhard chez Gameworks)

Les joueurs

  • Guillaume, Jean-Jacques, Jory, et Jimmy
  • Davy, Éric, Stéphane 3, et Vincent (Possom)
  • Alain, John, Manu, et Victor
  • Noémie, Olivier, Norbert et Pauline


La route des épices La route des épices - ne passe pas par Cannes !

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