Certains ludochons, même âgés, se souviennent de leurs années de formation et ne peuvent voir une boîte de Caverna sans que cela n'évoque pour eux le fameux mythe de la caverne, vieux morceau de philosophie platonicienne transformé par l'éducation nationale en un passage obligé pour bachelier distrait.
Rappelons ces hommes enchaînés qui ne perçoivent le monde que par des ombres portées et qui doivent s'échapper difficilement pour réussir à percevoir la réalité des choses.
Les joueurs ne perçoivent-ils le monde que par le reflet des jeux et faut-il s'en détacher pour percevoir le monde ? Faut-il au contraire se détacher, par le jeu, du quotidien qui nous enchaîne, pour en saisir les mouvements essentiels ? Caverna n'est il qu'un jeu aliénant qui nous donne une fausse idée du jeu et dont il faut se détacher pour découvrir la réalité du monde ludique ? :-)
Dans la caverne,... Il y a du monde...
A ce stade, il apparait clairement que le ludochon est plus joueur que philosophe et l'auteur va donc abandonner ses explications oiseuses pour revenir à ce que nous connaissons le mieux: nos soirées jeux !
Dans la soirée, une fois sorti de Caverna, on a exploré les bas-fonds de New-York avec Five points, les canaux de Bruges par deux fois, les jungles aztèques avec Aztlan et même le Chaos du vieux monde.
Bruges, ballade sur les canaux
Les jeux
- Aztlán (L. Colovini chez Ares)
- Bruges (Stefan Feld chez Hans im Glück) x2
- Caverna (U. Rosenberg chez Filosofia)
- Chaos dans le vieux monde (E. Lang chez Edge Entertainment)
- Five points (Andreas Steding chez Mayfair Games)
Les joueurs
- Olivier, Sandra, Thierry et Vincent (Bibou le coyote)
- Cédric, Éric, Manu, et Michaël
- Alain, David, Suzel et Zaggus
- Jean-Michel, Vincent (Possom) et Yoann
Aztlan, un Colovini qui peut être cruel... Enfin surtout Vincent