Charlot le rigolo est un des plus grand héros de mon adolescence. Non pas que j'étais adolescent pendant son existence, la preuve ? Que je sache personne ne l'a jamais appelé "Charlot le rigolo". Néanmoins ce personnage incongru du cinéma muet (et des talkies! Qui n'a pas versé une larme pendant la scène du discours dans "The Great Dictator"?) me fit voir les clowns sons un regard nouveau et me donna ainsi la confiance de ne pas écouter les "bullies" et d'être fier de mes pitreries.
Une moitié de trentaine d'années plus tard, les Ludochons maudissent peut être mon héros, fatigués comme ils le sont de leur anglais fétiche. Mais c'est chez les Ludochons que fus en ce jeudi soir de fin de fête de Noël, et où je joua à "Charlatans de Belcastel" et "Planet".

Charlatan de Belcastel est un jeu à la limite du deck Building et un parfait entraînement dans la "force" pour assurer la victoire dans une campagne des contrées de l'horreur JcE. Aussi connus sous le titre de "stop & go" le principe est de collecter différents ingrédients afin de fabriquer les meilleurs potions sans qu'elles n'explosent pour faute d'overdose d'ingrédient instable. L'idée étant donc de pesé le risque d'ajouter encore des ingrédients pour améliorer le scoring d'une potion, contre le risque de faire un trou dans le plafond. Le fait que j'ai gagné la partie prouve, une bonne fois pour toute, que les Anglais savent cuisiner!

Planet, quand à lui, est un jeu de euh... "Planet Building" où l'on est en compétition avec ses adversaires pour créer la plus vibrante des planètes. Le fait que je gagne ici aussi prouve que je suis le meilleur dieu ?

Sur ce mes chers adorateurs, je vous souhaite de passer de merveilleuses fêtes et à Jeudi!