21 juin 2018 - Manu militari
Par Cheesegeek le vendredi, juin 22 2018, 07:50 - Comptes-rendus - Lien permanent
On ne va pas vous jouer du pipeau (en ce jour de fête de la musique, vos oreilles sont déjà sûrement emplis d'acouphènes liés aux solos de Didgeridoo, endiablés et très très nocturnes, de votre voisin), non la fréquentation en cette soirée chez les ludochons était plutôt médiocre.
Wendake - Dans notre jeunesse on jouait aux indiens... Les règles se sont durcies !
On peut essayer d'analyser cette faible fréquentation :
- la coupe du monde de balle au pied (malgré nos préventions de la semaine dernière certains ont pu se laisser piéger), peu d'excuses pour eux...
- la chaleur excessive, oui mais même notre anglais John a fait l'effort
- la dite fête de la musique, qui consiste à célébrer une fois par an la mauvaise musique gratuitement pour se croire autoriser à ne pas aller en écouter de la bonne le reste de l'année.
Bref, difficile de trouver une raison valable, jusqu'à ce qu'un constat se fasse jour.... La France a peur,.... enfin surtout les ludochons.
Cette semaine, nous avons appris, avec terreur, que l'on ne pouvait pas appeler un président, "Manu", les ludochons en tremblent encore... En effet, notre président s'appelle.... Manu. Pour le coup on comprend que des ludochons n'aient pas voulu courir le risque de se faire rembarrer, le jour de la soirée la plus légère de la semaine...
Bref, à l'entrée de la salle, on a vu des ludochons se livrer à d'étranges manoeuvres... À peine entrés dans la salle, ils se livraient à de grands détours, saluant tous les autres membres , observant du coin de l'oeil comment leurs collègues géraient ce problème... Très bien, en fait, car, connaissant Manu depuis longtemps celui-ci nous autorise de bonne grâce à utiliser son diminutif.... Ouf!
Néanmoins, il a un peu tort... En effet il porte un prénom qui n'a pas été épargné par les moqueurs et ayant subi des "Hé, Manu tu descends", juste avant de se faire saluer pendant des années par des Manu Tchao, il aurait pu profiter un peu de cet état de grâce, pour se faire donner du monsieur....
Mais voilà, l'été venant, notre leader se fait plus zen, et c'est ainsi que cette amateur de jeu de guerre (d'où le titre) n'a pas choisi de se livrer à un nouveau Quartermaster, mais a préféré se concentrer sur les charmes plus intellectuels des châteaux de Bourgogne! Consilio manuque !
Quartermaster general 1914 - dynamique et statique !
À part cela seulement trois tables, mais de bon aloi avec donc Quartermaster version 14-18, Les châteaux de Bourgogne, et Wendake, avec un petit Welcome pour finir.
Les jeux
- Les Châteaux de Bourgogne (S. Feld chez Alea)
- Quartermaster General: 1914 (Ian Brody chez PSC Games)
- Wendake (Danilo Sabia chez Placentia Games)
- Welcome to ... (B. Turpin chez Blue Cocker)
Chateaux de Bourgogne - Un grand classique et un des meilleurs Feld
Les joueurs
- Bertrand II, John, Magali et Raphaël en indiens
- Frédéric, Jean-Philippe, Olivier, Philippe, et Vincent (Possom) en généraux
- Manu, Noémie, Rémi, et Suzel en châtelains
Welcome to -Le lotissement : écologiquement discutable, ludiquement plaisant
Commentaires
Quartermaster general 1914 - Première partie sur la version 1914 du côté de la Triplice (Autro-hongrois + ottomans)... Assez intéressant, alors que mes parties avec les Français m'avaient appris à bomber le dos, et avec l'anglais a pilonné depuis la mer, le jeu kuk est très intéressant, il y a bien des cartes événements puissantes, mais on manque toujours de temps pour les appliquer, toujours pris entre deux feux.
Partie curieuse puisque d'une part le russe se déploie très très vite et que l'italien sort très vite de ses bases, sans que l'allemand pourtant méritant ne puisse en tirer partie en France. On se fait user au point et on termine à 13 points au dernier décompte... Mais j'aime bien...
Welcome - simple, pas de la haute stratégie, mais bien agréable.
Chateaux de Bourgogne : toujours un bon moment même si Victor triche (mal, puisque cela ne lui apporte pas la victoire)
Noémie