Parlons malédiction! Car certains me disent que les Ludochons sont des femmes et des hommes comme les autres. Mais je n'en suis pas si certain. En effet, vu notre fixation sur le jeu, je prétends plutôt que nous sommes une espèce rare, ayant évoluée depuis des pions d'un jeu antique enterré dans un tombeau d'un souverain maudit. Pourquoi maudit ? Parce que après trois jeux différents et trois défaites, je ne me sens pas folichon.
Ludochon oui, folichon non.


Unearth Unearth - Certains n'ont pas décollé et sont restés sur terre...

Certains Olivier qui resteront anonymes prétendront que c'est une histoire de culture et que les anglais ont le don de se maudire eux mêmes alors que la ligne d'arrivée est en vue. Mais non, c'est une histoire de malédiction. Pendant que certains voguaient les mers dans SeaFall en trouvant de forts joyeux noms pour leurs personnages, moi je re-jouais l'histoire du Seigneur des Anneaux dans le jeu coopératif "Seigneur des Anneaux". Une version où les 4 Hobbits restent ensemble jusqu’à la fin. La fin, ce soir, étant le moment où Sauron attrape Frodon (joué par moi) et récupère l'anneau assurant ainsi sa dominance sur les terres du milieu...

Prenant exemple sur les charmantes demoiselles à la table d'à côté jouant à "The game", (et je le rappelle les Ludochons sont une espèce maudite, elles ont donc probablement perdu la partie), nous décidons d’enchaîner sur un petit jeu de carte. "Zéro" a pour simple principe de terminer la partie avec le plus faible score possible voire, au mieux, de faire zéro. Votre humble maudit a fait 12... Les mathématiciens me diront: "Ce n'est pas mal 12! C'est un nombre composé, voir hautement composé..." Mais je ne comprends pas grand chose à leurs propos et 12 reste assez éloigné du 0 voulu!

Alors, une deuxième défaite sous la ceinture, je décide de changer de table. C'est à ce moment qu'un cri retentit "On peut trouver un troisième peut être". Je lève les yeux et alors que la plupart des Ludochons se mettent à rentrer, je m'installe devant une partie de "Taluva".
L'anonyme Olivier regrette immédiatement mon invitation à sa table quand je remarque un problème majeur de ce jeu le moment où je m'assois. Pourquoi 4 civilisations décideraient elles de s'installer sur une île volcanique hautement instable ? Le silence comme seule réponse je m'investis dans la partie. Je cogite et cogite et réfléchis un peu et petit à petit arrive à me faire une petite marge d'avance par rapport aux autres. La victoire à portée de main d'ici 2 tours je décide... De trop construire... Ma civilisation tombe en poussière, l'anarchie s'installe et pendant que mon quart de l’île sombre dans le chaos, l'anonyme Olivier remporte la partie...

Taluva Taluva - Les anglais à leur apogée - Conclusion : les laisser-faire... Ca marche à chaque fois... Il est où l'Empire britannique ?

Qu'importe le jeu. Ce soir il y eut plus de perdants que de gagnants. N'est ce pas là la preuve que le Ludochon est une créature maudite ? Alors si la malchance vous poursuit... Peut être est-ce parce que vous êtes un Ludochon. Et une fois qu'on est Ludochon, on le reste. Quoi que puisse en dire les Normands.

Tadam ... roulement de tambour et pyrotechnie de bon aloi !
Oh la la , on laisse les commandes 5 minutes à un représentant de la perfide Albion, et voilà qu'il nous raconte des insanités et qu'il finit par invoquer les Normands ! Tu invoques le Normand ! Le voilà...
Bon nous avons déjà dit tout le bien qu'il fallait penser des bretons, je vous promets de parler des grands bretons d'ici peu ! En attendant il convient d'évoquer le fait qu'hier nous avons joué à pas mal de jeux plutôt récents, on peut citer Unearth, Paper tales, mais aussi le prototype d'Asyncron Pelegrinus. Si on aime bien voir des prototypes, (il vaut mieux dans un club qui a pour membres vénérables Yoann Levet et Bertrand Arpino) cela nous fait toujours plaisir que des éditeurs nous permettent de "tester" des prototypes (je ne rentrerai pas dans le débat sur "tester" aujourd'hui). Le normand que je suis est d'autant plus heureux qu'il avait déjà testé le vrai prototype il y a 8 ans!
Curieusement c'est un "jeu à l'ancienne" (programmation, majorité, règles simples), mais je trouve que dans le paysage moderne, c'est un grand bol d'air assez rafraichissant (Oui John cela me rappelle ma jeunesse). Disons que sur la partie il a eu 3 bonnes notes sur 4 ce qui n'est pas mal chez nous... Nous réserverons nos retours détaillés à Asyncron, surtout quand d'autres auront pu le tester a semaine prochaine. En tout cas c'est toujours sympa de voir des jeux en cours d'évolution...

Pelegrinus Pelegrinus - Il juraient vraiment autant que cela les moines autour de la table ?

Les jeux

  • The game - (Steffen Benndorf chez Nürnberger Spielkarten Verlag)
  • Huit minutes pour un Empire (Ryan Laukat chez Iello)
  • Paper tales (Masato Uesugi chez Blackrock games)
  • Scythe (Jamey Stegmaier chez Ghenos games)
  • Seafall (Rob Daviau, JR Honeycutt chez Ironwall games)
  • Taluva (M.-A. Casasola Merkle chez Ferti)
  • Le Seigneur des Anneaux (Reiner Knizia chez Edge)
  • Unearth ( Jason Harner, Matthew Ransom chez Brotherwise games)
  • Zéro (R. Knizia chez Asyncron)

Les joueurs

  • Magali, Raphaël, Vincent (Bibou) et Yoann
  • DAvide, Jori, Stéphane (l'aff) et Yannick 3
  • Jean-Jacques, Manu, Olivier et Zaggus
  • David, John, Rémi et Yannick (Lego)
  • Noémie et Nelly
  • Éric, Jean-Philippe, Vincent (Possom), et Suzel sur SeaFall
  • Bertrand II, Davy, Frédéric et Stéphane 3


Paper tales Paper tales - À jouer en chantant "Les petits papiers" ?