Certains matins, il faut bien le dire, on peut être touché par le syndrome de l'écran blanc. Que dire de neuf sur une séance, qui, si elle a été, comme toujours, sympathique n'a pas été marquée par des événements particuliers?

Un fois qu'on a parlé du temps (glacial mais rien de bien nouveau, depuis une dizaine de jours) il faut bien l'avouer cela devient compliqué... D'ordinaire, on peut se plonger dans l'actualité, les agendas et autres calendriers, pour y puiser une idée quelconque. Vous espérez d'ailleurs, secrètement, à ce moment que cela sera le jour de la Saint Vincent ce qui vous assurera de faire, au moins, plaisir à trois membres des ludochons...

Mais pour le 26 janvier, vous apprendrez que l'un des prénoms du jour est Xénophon (Le calendrier a décidé de ne pas vous aider) et, à moins qu'un rappeur américain ne ressorte ce prénom des limbes, le peu d'intérêt porté actuellement à l'étude du grec vous condamne à d'autres prouesses ou d'autres recherches.


Inis Inis - David fait tourner le jeu !

Finalement c'est une petite ligne qui attirera votre attention (Non! Pas celle sur la "journée internationale des douanes"), enfin surtout l'attention des amateurs de Quartermaster et d'histoire moderne : la signature en 1934 du pacte de non-agression germano-polonais.
Pour le côté léger c'est foutu, mais voilà un sujet un peu oublié et un traité qui était censé assurer à la Pologne 10 ans de paix. Cette période de 10 ans n'était d'ailleurs pas "innocente" puisque les grands planificateurs allemands pensaient que l'armée allemande n'atteindrait son plein potentiel qu'en 1942 / 1944 et s'accorderont à penser que la seconde guerre mondiale avait débuté "trop tôt"... (Ca fera une belle jambe à toutes les victimes de 1939, 1940,...)

On notera un peu l'ironie cruelle d'un tel accord, qui sera bafoué sans vergogne et dont la dénonciation marquera le début de l'embrasement du monde. On saluera aussi dans les signataires, Józef Piłsudski, grand homme politique polonais (tout n'est certes pas parfait chez lui), qui croyait à la Pologne quand celle-ci n'existait plus et dont la navigation au milieu des tumultes de la première guerre mondiale et dans l'après guerre, tentant de naviguer entre deux grandes puissances envahissantes, sans jamais vouloir en devenir le vassal peut fasciner....

Ceux qui n'ont pas encore pleuré assez sur l'ironie de l'histoire, ouvriront l'Illustration n°4813 du 1er juin 1935 (très beau numéro consacré au paquebot Normandie) et liront avec intérêt l'article consacré aux funérailles du dit Piłsudski et aux "jolies" photos prises à cette occasion (page 172); celle de l'entretien de notre "Man of the Year 1931" Pierre Laval et de Göring et celle du déjeuner ou sur deux tables parallèles on voit dans des attitudes symétriques Pétain et Göring... De quoi, vous plongez dans d'étranges et sombres réflexions... Je me demande par exemple s'ils ont repris du dessert... Parce que l'Europe, elle, allait déguster.


Railroad tycoon Railroad tycoon - l'Est américain et ses voies ferrés (pas de mur ?)

Bref on vous demande un petit compte-rendu rigolo et hop vous plombez l'ambiance... Finalement j'aurais du me concentrer sur la "journée internationale des douanes" ! Heureusement, hier soir, l'ambiance était nettement plus joyeuse chez les ludochons. On a construit pas mal de voies ferrées sur le territoire américain avec Railroad tycoon et Rolling Freight. Scythe continue à poursuivre avec bonheur, son bonhomme de chemin chez nous. David continue de son côté à faire la promotion d'Inis et on a vu apparaître des jeux un peu plus rares chez nous pour le moment (Death Angel et Valeria).

Rolling freight Rolling freight - l'Ouest américain et ses voies ferrés (mais avec des dés et toujours pas de mur)

Les jeux

  • 7 wonders (A. Bauza chez Repos prod)
  • Les Cités Perdues (R. Knizia chez Filosofia)
  • Inis (Christian Martinez chez Matagot)
  • Geschenkt - Non Merci (T. Gimmler chez Amigo)
  • Railroad Tycoon (Martin Wallace, Glenn Drover chez Eagle Games)
  • Rolling Freight (Kevin G. Nunn chez APE games)
  • Scythe (Jamey Stegmaier chez Ghenos games)
  • Space Hulk - Death Angel (Corey Konieczka chez Edge)
  • Stratego
  • Valeria: Card Kingdoms (Isaias Vallejo chez Daily Magic Productions.)
  • Prototype pour Bertrand

Les joueurs

  • Bertrand, Jean-Jacques, et Vincent (Possom)
  • David, Éric, Michaël et Nelly
  • Marie, Magali, et Olivier
  • Lucie-Anne, Jb, Quentin et un nouveau
  • David, Noémie, Vincent (Bibou) et un nouveau
  • Bertrand, Davide, Jean-Philippe, Philippe et Zaggus


Valeria Valeria - mais où Laurelin. ?