Et oui chez les ludochons, on aime le jeu à n'importe quel prix...
Ainsi certains d'entre nous sont actuellement perdus au coeur de la Rhur à se livrer à une orgie d'achats de jeux à des prix défiants toute concurrence (si on exclue les coûts de transport, les coûts d'hébergements, les faux frais (la bière! Avec ou sans faux-col), les jours de congés sans solde et la gestion des tensions familiales!)... Là encore, parmi ceux-ci, certains nous diront qu'ils ont trouvé des tarifs très favorables pour le transport, un logement discount, que la bière ils en boivent même ici et que c'est donc moins chers là-bas, qu'ils ont été forcés de prendre des jours par leur patron et que leur moitié est très heureux/se de s'organiser une soirée entre copines / copains... Devons nous croire ce genre discours qui ne relève pas du coup de chance mais carrément de la conjonction astrale du millénaire ? Non.
Bloodrage Blood rage - "It's Alright, Ma (I'm Only Bleeding)" ...

Chez les ludochons, les vrais, les berjalliens, on joue à n'importe quel prix ,même quand une foule de drogués ludiques est donc partie pour Essen. Mieux encore, Manu pas rancunier pour un sou (quel homme !) nous a même concocté un petit quizz sur James Bond pour ouvrir les hostilités ! Des membres comme cela, ça n'a pas de prix !
Ensuite pour pouvoir jouer à Keyflower, un membre anonyme n'a pas hésité à envoyer un petit nouveau (Thomas) jouer à un petit party game (Mombasa) avec Raphaël... La tête du membre anonyme serait maintenant elle-aussi à prix, si on en croit la rumeur...
D'autres ont préféré, se livrer à des jeux d'évaluations monétaires, avec Blood rage... Petit jeu où il n'est pas rare d'entendre des mises à prix des différents organes de vos adversaires...

Bref le ludochon aime les prix.... Et c'était la bonne journée pour cela puisque, conjonction astrale du millénaire, cela tombait le jour de la remise du prix Nobel de littérature à Bob Dylan.... Votre serviteur qui chante régulièrement "Shelter from the storm" (mais plutôt dans la version Bill Murray) était à la fois assez heureux et tout aussi désespéré... Notamment parce que, si on se concentre juste sur les américains, Philip Roth a peu de chance de recevoir un MTV Music Awards et que Richard Yates est malheureusement mort sans un seul prix !

Bref c'est le propre des prix de ne satisfaire personne, souvent parce qu'ils doivent répondre à une définition qui finit par ne faire l'affaire de, là aussi, personne. Est-ce un cas général ? Difficile à dire... Si on s'intéresse aux prix littéraires, souvent critiqués, répondent-ils à l'attente des lecteurs ? Ou des non-lecteurs ? Ou à un cahier des charges complexe ? Et avant de répondre pensons aux prix ludiques, souvent critiqués, et transposons cette même interrogation... Répondent-ils à l'attente des joueurs ? Ou des non joueurs ? Ou à un cahier des charges complexe ? Des parallèles qui ouvrent bien des interrogations pour nous joueurs ou lecteurs...


Mombasa Mombasa, peut-être Here comes the story of the Ra-pha-el


Je vous laisse sur cette réflexion, et sur nos statistiques du jour, pendant que votre serviteur va rentrer chez lui en sifflotant Dont' think twice it's alright (parce que..)..

Les jeux

  • Blood Rage (Eric Lang chez Edge)
  • Imagine (Hiromi Oikawa chez Moonster Games et Cocktail Games)
  • Keyflower (R. Breese & S. Bleasdale chez R&D games)
  • Mombasa (Alexander Pfister chez Gigamic)

Les joueurs

  • Frédéric, Nelly et Olivier
  • Bertrand, Raphaël, et Thomas
  • Jean-Michel, Jori, et Manu