Cette semaine, il sera difficile d'échapper aux hommages à William Shakespeare, le célèbre barde anglais dont on fête cette année le 400ème anniversaire de la mort (Suis-je le seul à trouver curieux de célébrer la mort des grands hommes ?).
Bien sûr avec l'esprit contracyclique (pour ne pas dire contrariant) qui le caractérise ou pour faciliter la création de l'illusion comique que nous tentons d'insuffler ici, le ludochon qui a joué régulièrement à Shakespeare (le jeu d'RV Rigal) a snobé ce jeu en cette soirée... "Il n'a quand même pas fait cela ?" me direz-vous. Si ! Na !

Star Wars - Assaut sur l'Empire Assaut sur l'Empire - en fait un jeu de "doigts"...

Nous sommes cependant en droit de nous étonner que Shakespeare, dont les pièces ont sauvé plus d'un théâtre, et qui occupe la place "royale" d'auteur le plus joué au monde, est assez peu représenté dans le monde ludique.
À l'exception du Shakespeare déjà cité, on ne peut que mentionner des jeux assez obscurs comme le peu connu Kill Shakespeare ou encore Shakespeare: The Bard Game bref pas grand chose sauf à considérer qu'Othello est une représentation abstraite d'une lutte entre Othello et le menteur et fourbe Iago ... Bref peu de Macbeth, Richard III, Hamlet sur nos plateaux...

Alors, à quoi ont joué les ludochons ? On commence par deux grosses tables autour du thème de la simulation (Assaut sur l'empire et deux parties de Quartermaster), comme quoi l'uchronie et le "si d'aventure il se passait cela" est une plus grande source d'inspiration pour le joueur que les grandes pièces qu'il aurait pu, en d'autres temps, voir depuis la galerie du palais du Globe theater.

Pour ce qui est de Quartermaster la première partie fut des plus expéditives, la Russie s'effondrant en deux temps trois mouvements (de panzers). La suivante fut plus disputée, même si cette fois encore les alliés finirent par s'incliner devant un Japon surpuissant, conquérant tel Attila, quasiment tout l'espace pacifique ! Les parties furent même tellement rapides que les joueurs purent faire une partie de Célestia, histoire pour certains après s'être plaint de leurs mains ("Ah la la, mes cartes!") de se plaindre de leurs tirages ("Ah la la, mes dés") ...

Sur une autre table, c'est la campagne d'Assaut sur l'Empire qui se poursuivait vers Andromède, histoire de savoir si l'oedipe compliqué de Luke Skywalker allait mieux et si l'Empire, telle une grande faucheuse continuait sa "récolte" , et telle une guillotine , plaisamment surnommée "la veuve" continuait à exterminer les rebelles ....

Heureusement, et ôtons tout de suite le doute qui pourrait apparaître chez certains, une table plus apaisée a joué à plusieurs jeux plus pacifiques que nous avions déjà fait jouer lors des BJ Geek day (Lanternes, Célestia, Yeti).

Au terme de ce compte-rendu, il faut cependant vous avouer quelque chose, son auteur, admirateur de Corneille et pas que par chauvinisme normand, a truffé cette chronique, prétendument shakespearienne d'allusions à des titres de pièces (12 !) de Corneille (C'est vilain!).... Vous pouvez maintenant jouer à les retrouver ! :-)

Lanternes Lanternes - pour éclairer la vôtre, on aime bien !

Les jeux

  • Celestia (Aaron Weissblum chez Blam!) x2
  • Lanternes (Christopher Chung chez Matagot)
  • Quartermaster (Ian Brody chez Asyncron) x2
  • Star Realms (R. Dougherty , D. Kastle chez White Wizard Games)
  • Star Wars : Assaut sur l’Empire (J. Kemppainen , C. Konieczka & J. Ying chez Edge)
  • Yeti (Benjamin Schwer chez Matagot)

Les joueurs

  • Christophe, David, Frédéric, Jean-Michel, et Suzel dans l'espace
  • Davy, Nelly, Stéphane (l'aff) et Vincent (Bibou) en paix
  • Éric, Jean-Philippe, Manu, Olivier, Raphaël, et Vincent (Possom) en guerre


Celestia Célestia- Descendre ou se faire descendre