30 janvier 2013 - le mythe de la caverne
Par Cheesegeek le vendredi, janvier 31 2014, 07:40 - Comptes-rendus - Lien permanent
Certains ludochons, même âgés, se souviennent de leurs années de formation et ne peuvent voir une boîte de Caverna sans que cela n'évoque pour eux le fameux mythe de la caverne, vieux morceau de philosophie platonicienne transformé par l'éducation nationale en un passage obligé pour bachelier distrait.
Rappelons ces hommes enchaînés qui ne perçoivent le monde que par des ombres portées et qui doivent s'échapper difficilement pour réussir à percevoir la réalité des choses.
Les joueurs ne perçoivent-ils le monde que par le reflet des jeux et faut-il s'en détacher pour percevoir le monde ? Faut-il au contraire se détacher, par le jeu, du quotidien qui nous enchaîne, pour en saisir les mouvements essentiels ? Caverna n'est il qu'un jeu aliénant qui nous donne une fausse idée du jeu et dont il faut se détacher pour découvrir la réalité du monde ludique ? :-)
Dans la caverne,... Il y a du monde...
A ce stade, il apparait clairement que le ludochon est plus joueur que philosophe et l'auteur va donc abandonner ses explications oiseuses pour revenir à ce que nous connaissons le mieux: nos soirées jeux !
Dans la soirée, une fois sorti de Caverna, on a exploré les bas-fonds de New-York avec Five points, les canaux de Bruges par deux fois, les jungles aztèques avec Aztlan et même le Chaos du vieux monde.
Bruges, ballade sur les canaux
Les jeux
- Aztlán (L. Colovini chez Ares)
- Bruges (Stefan Feld chez Hans im Glück) x2
- Caverna (U. Rosenberg chez Filosofia)
- Chaos dans le vieux monde (E. Lang chez Edge Entertainment)
- Five points (Andreas Steding chez Mayfair Games)
Les joueurs
- Olivier, Sandra, Thierry et Vincent (Bibou le coyote)
- Cédric, Éric, Manu, et Michaël
- Alain, David, Suzel et Zaggus
- Jean-Michel, Vincent (Possom) et Yoann
Aztlan, un Colovini qui peut être cruel... Enfin surtout Vincent
Commentaires
Five points - Je passe un très mauvais premier tour pour cette première partie et, un brin désespéré, je passe le reste de la partie à essayer de grappiller des majorités (sans grande conviction)... Et cela marche (à ma très très grande surprise) ! Ce qui peut aussi dire que le jeu est peut-être bien équilibré et qu'il y a un équilibre entre les chefs et les petites majorités qui rapportent dans la durée... Pas convaincu pendant le jeu c'est pour le coup à ré-essayer pour le coup pour voir, maintenant qu'on perçoit les différents enjeux... Les jeux de majorité, c'est le défaut, il faut surement quelques parties pour voir les équilibres.
Aztlan - cela faisait longtemps que je voulais y re-jouer, et je sacrifie donc à cela une partie de Bruges... Bon, Yoann, ce n'est pas son type de jeu et il refuse de tronçonner Vincent quand il pouvait le faire... Vincent lui n'hésitera pas et s'appropriera les 3/4 du terrain... De mon côté, j'ai du me blinder face aux premiers assauts ce qui me bloque par la suite puisque je ne peux pas me re-déployer à plein.
Bruges :
voilà une belle découverte ludique !!
fluide, rapide (1h /1h30), avec des mécaniques originales, plusieurs façons de marquer des points et de belles illustrations
ce dernier pourrait bien se retrouver dans ma ludothèque rapidement !!!
Aztlan :
sans commentaire !!
comme Yoann, ce jeu n'est pas pour moi